Musée Bourdelle : Isadora Duncan (1877 - 1927) "Une sculpture vivante"
Isadora Duncan (1877 - 1927) "Une sculpture vivante"
Le musée Bourdelle présente une ambitieuse exposition consacrée à Isadora Duncan, figure pionnière de la danse.
du 20 novembre 2009 au 14 mars 2010.
Le musée Bourdelle présente une ambitieuse exposition consacrée à Isadora Duncan, l’une des sources d’inspiration d’Antoine Bourdelle (1861-1929), ainsi qu’en témoigne l’abondance de dessins
conservés au musée. Première manifestation d’importance dédiée à cette figure pionnière de la danse, elle porte sur les années qu’Isadora passa en France.
L’exposition s’articule en cinq volets restituant le contexte intellectuel et artistique d’une époque, et célébrant la danseuse.
Le préambule retrace par le biais de photographies, d’ouvrages et de documents, la vie tumultueuse et la carrière d’Isadora, ses tournées mondiales et ses écoles de danse. Des portraits, peints -
par Eugène Carrière - ou des clichés d’époque d’Edward Steichen ou Arnold Genthe, représentent cette femme audacieuse et moderne qui plaça son art et sa transmission au coeur d’un projet de
société plus libre et plus démocratique. Défiant les conventions, Isadora dansait piedsnus, vêtue d’une tunique dévoilant sa nudité, sur des musiques d’esthétique romantique.
Un premier volet introduit aux salons privés, celui de Madame de Saint-Marceaux, de la Princesse de Polignac, où la danseuse se produisit à ses débuts, ainsi qu’à ses mécènes parisiens.
Des portraits de Jacques-Emile Blanche, de Giovanni Boldini, ou encore des pièces de costume, comme la somptueuse robe de Worth portée par la Comtesse Greffulhe, racontent une élite déterminante
pour la création artistique d’alors.
Dans un deuxième volet, des sculptures, peintures et dessins d’Antoine Bourdelle, Auguste Rodin, José Clarà, Rik Wouters, Jules Grandjouan, André Dunoyer de Segonzac, Abraham Walkowitz,
viennent illustrer l’art révolutionnaire d’Isadora. Fascinés par l’expressivité d’une danse en empathie avec la nature et la musique, ils ont cherché à en saisir l’élan vital, par le trait ou la
gravité d’un matériau. Un court extrait de film montre Isadora dansant en plein air.
Le troisième volet explore sa fascination pour la Grèce antique, partagée avec son frère Raymond. Les figures des bas-reliefs et des vases ont largement inspiré cette autodidacte née sur
la côte de Californie. Des oeuvres d’Alphonse Osbert, Antoine Bourdelle, Henri Matisse, Maurice Denis
rappellent que nombre d’artistes puisèrent à cette source. Un choix de pièces provenant de la collection d’antiques d’Auguste Rodin rend ici hommage à la danseuse.
Les photographies d’époque de Pierre Choumoff, Léoplod Reutlinger, Eugène Druet évoquent les danseurs contemporains d’Isadora : Cléo de Mérode, Ida Rubinstein, Ruth Saint-Denis,
Anna Pavlova et les Ballets russes avec Vaslav Nijinski en figure de proue. Celles de Boris Lipnitzki, les élèves du Dyonision, son école de Bellevue. Des extraits de film montrent les
disciples d’Isadora.
Le parcours s’achève sur les relations nouées par Antoine Bourdelle et Isadora Duncan. Il réunit les oeuvres nées de cet échange artistique.
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Un film inédit de treize minutes, Carnet d’un rêveur, réalisé au musée Bourdelle par Jean-Claude Gallotta et le Centre chorégraphique national de Grenoble à l’occasion de
cette exposition, est projeté.
Cette exposition rassemble environ 35 sculptures, 25 peintures, 150 dessins, 100 photographies, 5 pièces de costumes ainsi qu’une cinquantaine de documents divers (ouvrages, affiches, programmes,
manuscrits…), des extraits de films, appartenant à des collections privées ou à des institutions
françaises et étrangères.
Un catalogue abondamment illustré accompagne cette exposition. Il comporte des textes d’Anne Martin-Fugier, Myriam Chimènes, Colin Lemoine, Elisabeth Schwartz, Hélène Pinet, Stéphanie
Cantarutti, Sophie Grossiord, Jean-Michel Nectoux, Genie Guerard, ainsi qu’un avant-propos de Juliette Laffon.
Commissaire
Juliette Laffon , directrice du Musée Bourdelle
Hélène Pinet, chargée des Archives et de la Recherche au musée Rodin
avec Stéphanie Cantarutti, conservateur au musée Bourdelle
Contact presse
Opus 64 - Valérie Samuel
Patricia Gangloff - Marie-Jo Lecerf
Tel : 01 40 26 77 94
E-mail : p.gangloff@opus64.com
Musée Bourdelle
18, rue Antoine Bourdelle
75015 Paris
Métro :Montparnasse - Bienvenüe / Falguière
Bus : n° 28, 48, 58, 88, 89, 91, 92, 94, 95, 96
Station vélib : 26 avenue du Maine
Standard : 01 49 54 73 73
Ouvert tous les jours sauf lundis et jours fériés
du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Tarifs de l'exposition :
tarifs individuels :
-plein tarif: 8 €
-tarif réduit: 6 €
-demi tarif : 4 €
(14-26 ans ; RMI, Allocation parents isolés, allocation personnalisée d'autonomie, aide sociale de l'Etat pour les réfugiés).
- gratuit pour les moins de 14 ans