Le mauvais goût : marginalités, ambiguïtés, paradoxes (XIXe-XXIe siècles)
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Cette publication fait suite à la journée d'études « Le mauvais goût. Marginalités, ambiguïtés, paradoxes (XIXe-XXIe siècles) » qui s’est tenue le 23 mai 2018 à la Maison de l’étudiant Marta Pan de l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, Guyancourt. Du baroque au kitsch, du maniérisme à l'obscène, du camp au trash, du grossier au ringard, du populaire au pop, le mauvais goût a connu bien des déclinaisons à travers les âges. En dépit des anathèmes régulièrement lancés contre lui, le mauvais goût n'a pourtant de cesse de se renouveler et peut parfois même être érigé au rang de modèle esthétique : ainsi, dans le Gai Savoir, Nietzsche réclamait que le « mauvais goût [ait] son droit autant que le bon goût ». Celui-ci se réinvente sous des formes multiples, au point même d'être chargé d'une valeur positive, à la faveur de renversements de valeurs. Cette journée d'étude, centrée sur les XIXe, XXe et XXIe siècles, entend redonner tout son droit au mauvais goût, en déconstruisant les mécanismes qui tendent à le marginaliser et en tentant d'analyser les potentialités créatives, expressives et revendicatives de ce parent pauvre de l'esthétique.