Les Dionysies - Journée sur la danse antique (25 mars 2013) - Festival de Théâtre Antique
Journée sur la danse antique
Dionysies – 25 mars 2013
Réfectoire des Cordeliers, 15 rue de l'Ecole de Médecine
9h00 : accueil et café, ouverture de la journée, avec Philippe Brunet (metteur en scène de la cie Démodocos), Hugues Badet (metteur en scène), Yann Migoubert (directeur du Service Culturel de l'université Paris-Sorbonne), François Picard (professeur à l'université Paris-Sorbonne)
9h15 : Philippe Brunet (Rouen / atelier théâtre antique Paris-Sorbonne), Remettre la métrique sur les pieds, et le théâtre dans la métrique
9h45 : François Cam (Rouen / Paris-Sorbonne /Besançon), Le mélos, ou l'articulation : le corps de la musique
10h15 : Marie-Hélène Delavaud-Roux (Brest), Les expériences de "danse antique"
10h45 : lectures par Christine Hunzinger, Pierre Pontier et les étudiants de l'UFR de grec de Paris-Sorbonne : première partie
11h15 : pause
11h30 : Aymeric Münch (Rouen), Corps, rythme et jeu dans l'Orestie
12h : Edouard Felsenheld (Paris-Sorbonne), Les pulsations d'amour, conférence sur le pouls de l'Antiquité à nos jours, suivie de Faons, solo de danse contemporaine
Déjeuner
14h30 : Emmanuel Lascoux (Rouen), La danse de la langue
15h : Jean-Marc Quillet (Amiens/Rouen), La choréia : la danse est le spectacle vivant
15h30 : lectures : 2e partie
16h : "La danse des Tanagras d'Isadora Duncan", par Joanna Giot
16h15 : pause
16h30 : Johanna Giot (Paris 3), La danse-gymnastique hellénique de Raymond Duncan
17h : Pierre Philippe-Meden (Paris 8), "L'influence de l'Antique & de l'Athlétie chez Georges Hébert (1875-1957)".
17h30 : pause
17h45 : Anita Herr (Paris-Sorbonne), Présentation du kalaripayatt, suivi de Sreenivasan Edappurath, représentation de danse armée indienne : le kalaripayatt
18h15 : Yohann Grandsire (compagnie di Nota), La renaissance du satyre pour le Théâtre Démodocos
Suivi de la représentation des Bacchantes par la cie Démodocos, 20h30.
A suivre le mardi 26 mars, en marge de la journée sur la danse : 14h-15h, Franck Waille, "François Delsarte et la statuaire grecque antique. De l'équilibre dynamique au travail corporel expressif"
Note d'intention sur la journée :
En 2012, nous sommes partis de la parole, celle de l'épos : une table-ronde avait réuni des traducteurs et des chercheurs autour de l'hexamètre transposé d'Homère. Le volume – Homère en hexamètres – est en cours d'édition. A l'inverse, cette année, nous partons des pieds et du corps. Depuis quelques années, la danse a envahi le répertoire du Théâtre Démodocos, et conséquemment les Dionysies, réinvestissant à partir du sol la parole rythmée des poètes. Il paraissait donc intéressant de réfléchir aux principes qui font se mouvoir les comédiens et confronter leur expérience à d'autres expériences, hier et ajourd'hui. Où commence la danse et où finit le mouvement ? Il est probable que la danse est partout et nulle part, et qu'on aurait tort de la ranger dans une catégorie artistique prédéfinie, même si le texte théâtral antique lui donne une place et un rang tout particuliers. Sa textualisation métrique justifie qu'on parte aujourd'hui du texte grec ou latin pour revenir au corps et réveiller ce qui, dans les pieds et le mouvement, a donné naissance au spectacle, à son intégration dans l'harmonie globale du cosmos, fût-elle troublée et menacée par les désordres tragiques ou comiques qui menacent la vie des hommes, dans leur corps comme dans leur voix.
François Picard, professeur à l'université Paris-Sorbonne, qui intervient à l'orgue à bouche dans l'Orestie, et Hugues Badet, metteur en scène d'Hippias, viendront se joindre à nous pour les discussions.